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Pêches: Un ressac assez bien maîtrisé
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Pêches: Un ressac assez bien maîtrisé
Le secteur des pêches maritimes pourrait ne plus évoluer en eaux troubles. Les perspectives de croissance de l'activité de la pêche demeurent favorables. Après une plongée en apnée, la croissance de la valeur ajoutée de la pêche aurait atteint 26,1%, en glissement trimestriel. Pour rappel, l'indice de volume des débarquements de la pêche côtière a affiché, au mois d'avril, une hausse de 16,9%, en variation mensuelle, corrigé des effets de la saison. En outre, l'avancement cette année du démarrage de la campagne du poulpe, opérée le 23 juin dernier, se traduisant généralement par des niveaux plus élevés des captures par rapport à la fin de la même campagne, pourrait conforter la dynamique du secteur.
Selon le Haut commissariat au Plan (HCP), l'indice de volume de la pêche côtière a continué sur sa relance, entamée dès le premier trimestre 2009, affichant une hausse de 5,1% en glissement trimestriel, au premier trimestre 2010. Cette augmentation tient à un raffermissement quasi-général des débarquements de la pêche côtière. C'est ainsi que les poissons pélagiques ont progressé de 23,2%, après deux trimestres de baisses consécutives. La contribution à cette évolution de la sardine a atteint 21,2 points. Les débarquements des poissons blancs, se situant encore au-dessus de leur niveau tendanciel, ont augmenté de 24,8%.
«Cette amélioration a été relevée, notamment, dans les ports de Nador, d'Agadir et de Dakhla». D'après le HCP, les céphalopodes ont affiché un affermissement de 5,7%, dû, notamment, au raffermissement des captures de la seiche et du calmar, tandis que celles des crustacés sont restés presque stables pour les trois premiers mois de 2010. Le raffermissement de la production a profité à l'ensemble des destinations locales. Elle a été davantage orientée vers la consommation, avec une part de 45% de la production totale, soit une augmentation de 8,1%, en comparaison avec le quatrième trimestre 2009. Les industries liées au secteur, souffrant, souvent, des problèmes d'approvisionnement en matières premières, ont bénéficié d'une augmentation respective de 32% et 37 % des débarquements destinés aux usines de conserves et de congélation. Ce mouvement de relance a, d'ailleurs, favorisé une hausse de la production des poissons en conserve de 3,6% au cours de la même période.
A l'inverse, la demande extérieure adressée au secteur a été moins vigoureuse au début de 2010, comme l'atteste le recul de 13,3%, en variation trimestriel, du volume des exportations du secteur.
Ce sont les poissons en conserve qui ont le plus contribué à cette contre-performance avec (-5,3 points), suivis par les exportations des poissons frais (-4,9 points). Les exportations des crustacés, mollusque et coquillage, en recul de 13,3%, ont contribué à hauteur de -3 points. Les performances enregistrées par le secteur des pêches pendant les dernières années restent en deçà de ses potentialités, et ce, en raison de multiples contraintes qui persistent tout au long de sa chaîne de valeur. Ces contraintes se manifestent notamment à travers l'irrégularité quantitative et qualitative de l'approvisionnement des industries de transformation due à la vétusté de la flotte côtière et artisanale, les mauvaises conditions d'hygiène prévalant au niveau des bateaux de pêche et lors du débarquement et le manque d'infrastructures de débarquement et de distribution.
De même, les captures ne sont pas suffisamment valorisées dans la mesure où plus de la moitié des produits de la pêche à transformer est destinée aux industries de sous-produits et une part importante des captures est destinée à l'export sans aucune transformation. D'autres contraintes sont également liées au marché d'export et au marché intérieur. En effet, la structure doublement rigide des exportations au niveau des marchés et des produits constitue un facteur de faiblesse des exportations et dévoile de nouvelles opportunités encore inexploitées. De plus, le produit marocain reste contrarié par la traçabilité face à des normes de qualité de plus en plus exigeantes. Concernant le marché intérieur, les défaillances au niveau des circuits de distribution et la non-maîtrise de la chaîne de froid n'encouragent pas la consommation des produits de la mer qui reste très faible.
Un développement intégré
Le secteur des pêches, constituant l'un des piliers de l'économie nationale, est appelé à poursuivre son développement et sa restructuration pour plus de compétitivité. En outre, les perspectives du secteur restent prometteuses et les opportunités de son développement sont énormes. En effet, la richesse des côtes en poissons, donne au Maroc un avantage compétitif certain, à condition de répondre aux exigences des marchés en termes de régularité de l'offre, de qualité et de traçabilité des produits. Néanmoins, le secteur des pêches fait face actuellement à la fois aux défis de remédier à ses différentes fragilités caractérisant notamment son tissu de production et aux différentes mutations qui caractérisent l'environnement international. Pour faire face aux multiples entraves à l'essor du secteur, plusieurs actions ont été entreprises pendant les dernières années pour le développement du secteur. Et plus récemment, une nouvelle stratégie de développement intégré du secteur halieutique au Maroc, baptisée plan «Halieutis», a été lancée.
Source: Le Matin
Selon le Haut commissariat au Plan (HCP), l'indice de volume de la pêche côtière a continué sur sa relance, entamée dès le premier trimestre 2009, affichant une hausse de 5,1% en glissement trimestriel, au premier trimestre 2010. Cette augmentation tient à un raffermissement quasi-général des débarquements de la pêche côtière. C'est ainsi que les poissons pélagiques ont progressé de 23,2%, après deux trimestres de baisses consécutives. La contribution à cette évolution de la sardine a atteint 21,2 points. Les débarquements des poissons blancs, se situant encore au-dessus de leur niveau tendanciel, ont augmenté de 24,8%.
«Cette amélioration a été relevée, notamment, dans les ports de Nador, d'Agadir et de Dakhla». D'après le HCP, les céphalopodes ont affiché un affermissement de 5,7%, dû, notamment, au raffermissement des captures de la seiche et du calmar, tandis que celles des crustacés sont restés presque stables pour les trois premiers mois de 2010. Le raffermissement de la production a profité à l'ensemble des destinations locales. Elle a été davantage orientée vers la consommation, avec une part de 45% de la production totale, soit une augmentation de 8,1%, en comparaison avec le quatrième trimestre 2009. Les industries liées au secteur, souffrant, souvent, des problèmes d'approvisionnement en matières premières, ont bénéficié d'une augmentation respective de 32% et 37 % des débarquements destinés aux usines de conserves et de congélation. Ce mouvement de relance a, d'ailleurs, favorisé une hausse de la production des poissons en conserve de 3,6% au cours de la même période.
A l'inverse, la demande extérieure adressée au secteur a été moins vigoureuse au début de 2010, comme l'atteste le recul de 13,3%, en variation trimestriel, du volume des exportations du secteur.
Ce sont les poissons en conserve qui ont le plus contribué à cette contre-performance avec (-5,3 points), suivis par les exportations des poissons frais (-4,9 points). Les exportations des crustacés, mollusque et coquillage, en recul de 13,3%, ont contribué à hauteur de -3 points. Les performances enregistrées par le secteur des pêches pendant les dernières années restent en deçà de ses potentialités, et ce, en raison de multiples contraintes qui persistent tout au long de sa chaîne de valeur. Ces contraintes se manifestent notamment à travers l'irrégularité quantitative et qualitative de l'approvisionnement des industries de transformation due à la vétusté de la flotte côtière et artisanale, les mauvaises conditions d'hygiène prévalant au niveau des bateaux de pêche et lors du débarquement et le manque d'infrastructures de débarquement et de distribution.
De même, les captures ne sont pas suffisamment valorisées dans la mesure où plus de la moitié des produits de la pêche à transformer est destinée aux industries de sous-produits et une part importante des captures est destinée à l'export sans aucune transformation. D'autres contraintes sont également liées au marché d'export et au marché intérieur. En effet, la structure doublement rigide des exportations au niveau des marchés et des produits constitue un facteur de faiblesse des exportations et dévoile de nouvelles opportunités encore inexploitées. De plus, le produit marocain reste contrarié par la traçabilité face à des normes de qualité de plus en plus exigeantes. Concernant le marché intérieur, les défaillances au niveau des circuits de distribution et la non-maîtrise de la chaîne de froid n'encouragent pas la consommation des produits de la mer qui reste très faible.
Un développement intégré
Le secteur des pêches, constituant l'un des piliers de l'économie nationale, est appelé à poursuivre son développement et sa restructuration pour plus de compétitivité. En outre, les perspectives du secteur restent prometteuses et les opportunités de son développement sont énormes. En effet, la richesse des côtes en poissons, donne au Maroc un avantage compétitif certain, à condition de répondre aux exigences des marchés en termes de régularité de l'offre, de qualité et de traçabilité des produits. Néanmoins, le secteur des pêches fait face actuellement à la fois aux défis de remédier à ses différentes fragilités caractérisant notamment son tissu de production et aux différentes mutations qui caractérisent l'environnement international. Pour faire face aux multiples entraves à l'essor du secteur, plusieurs actions ont été entreprises pendant les dernières années pour le développement du secteur. Et plus récemment, une nouvelle stratégie de développement intégré du secteur halieutique au Maroc, baptisée plan «Halieutis», a été lancée.
Source: Le Matin
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